Auteur/autrice : Anouk Petitot

Comment débuter ensemble, quelle gouvernance peut-on créer quand il s’agit de faire face au désir d’ailleurs ? Désir qu’il convient de confronter au reste du métier, à la joie des réseaux. Jazz Migration a pu accompagner quelques-unes de ces petites nations qu’on appelle collectifs. Revue de détail avec Raphaël Quenehen pour Les Vibrants Défricheurs et Maxime Bobo pour le Capsul Collectif.

Ce qui a pas mal motivé ce besoin de se faire des corres’, c’est la volonté de créer une scène commune, un répertoire distinct du jazz américain. Répertoire centralisé, depuis, sous l’appellation, forcément incomplète de ‘musiques improvisées’. Aujourd’hui, les jazz.wo.men européen.ne.s perpétuent ces rencontres et trouvent de plus en plus d’espaces qui les favorisent.

Judith Kobus est spécialisée dans la promotion auprès des artistes et des producteur.rice.s. Depuis plus de 6 mois, elle mène une enquête sur les possibilités de financement pour les musicien.ne.s de jazz et de musiques improvisées en Europe.

Facile à défendre, en festival, l’émergence ? Valorisante à promouvoir ? Si l’étiquette peut être attractive du côté institutionnel, créant du challenge de promo et des possibilités de programmation nouvelles, en est-il de même côté public ?

L’éco-responsabilité est venue apporter de nouvelles questions au jazz d’aujourd’hui, pour qu’il soit là demain. Parmi les réponses, le Slow Touring imaginé par Charles Gil.

Travaillé par les structures de réseaux, tenu à distance par les musicien.ne.s, le terme “émergence” peut apparaître galvaudé. Et si le fait de tourner hors des salles et des clubs de jazz remettait tout le monde d’accord ?

On pourrait presque laisser rimer émergence avec urgence. Une urgence à accompagner. Et ce, dès l’élaboration de leur projet. Comment ? Pour quoi faire et jusqu’où ? Jusqu’à l’émergence, évidemment. Jusqu’à l’émergence et au-delà ?