À suivre de près, une jeune révélation vocale : Leïla Martial… elle libère le chant, le cri, le verbe, la poésie.
- Fara C., L'Humanité
Leïla Martial est née en 1984 dans l'Ariège dans une famille de musiciens, un père hautboïste classique et professeur de solfège, une mère chanteuse lyrique dans les chœurs.
À 10 ans, elle intègre le Collège de Jazz de Marciac. Elle flashe sur le gospel, les traditions tziganes, hongroises, roumaines, la musique qui pleure, qui vit, qui accélère, s'emballe, qui mène à une sorte de transe et elle a la passion du théâtre.
À 17 ans, elle entre au conservatoire de musique de Toulouse pour trois ans d’études couronnées d’un prix, bientôt suivies d’un semestre au conservatoire de San-Sebastian. Ce qui en découle sera apprécié par les professionnels : le très rigoureux jury du Concours national de jazz de la Défense lui décerne en 2009 le premier prix de soliste, récompensant pour la première fois de son histoire une chanteuse.
Leïla se lance sur scène, en duo (avec un guitariste, un accordéoniste), en grand orchestre. Elle aime avant tout improviser, commence à forger son propre langage sur base d’onomatopées. Elle entend Médéric Collignon et c'est une révélation.
En 2007, elle forme son quartet avec Eric Perez, “mon alter ego”, Jean-Christophe Jacques et Laurent Chavoit. Un groupe qui obtient son visa de renommée nationale en décrochant deux ans plus tard le 3ème prix du Concours de la Défense.