Travailler en réseaux, national et européen, permet d’échanger régulièrement, d’aller voir, de faire entendre ce que nos scènes ont de plus singulier.
Pour les jeunes musicien·ne·s d’aujourd’hui, s’appuyer sur les contacts particuliers que nous avons su développer au fil des ans est un atout considérable. À elles et eux de créer les musiques les plus en résonnance avec notre monde ; à nous de les repérer, de les accompagner et de créer les moments de rencontre et de découverte à même de les mettre en valeur.
Ensuite, c’est une question de bonne volonté, de volontarisme même, si chacun à l’endroit où il se situe décide de participer à la découverte puis à la promotion de ces talents en devenir.
Dans nos lieux, dans nos festivals, il faut leur garder de l’espace, trouver les scènes adéquates et ensuite permettre au public de prendre le risque de la découverte, en l’accompagnant lui-aussi dans cette démarche. Ensuite encore, il faut motiver les diffuseurs locaux, régionaux, nationaux, internationaux à consacrer un peu de leur temps à aller à la rencontre de ces musiciens et musiciennes encore inconnu·e·s pour la plupart.
Pour les jeunes musicien·ne·s d’aujourd’hui, s’appuyer sur les contacts particuliers que nous avons su développer au fil des ans est un atout considérable. À elles et eux de créer les musiques les plus en résonnance avec notre monde ; à nous de les repérer, de les accompagner et de créer les moments de rencontre et de découverte à même de les mettre en valeur.
C’est un vaste chantier mais des dispositifs comme Jazz Migration, comme d’autres dispositifs dans d’autres pays d’Europe, permettent à ces chemins de se croiser, à ces pistes de se conjuguer au pluriel.
En ces périodes d’une grande violence qui poussent encore davantage au repli sur soi, il est plus que temps de penser large, de prendre des risques là où nous œuvrons, d’essayer d’être exemplaires dans notre ouverture à l’autre.
Notre petit champ de bataille semble bien vain, parfois, à l’échelle de l’histoire du monde mais, ouvrir son espace à l’étranger, provoquer l’échange pour la beauté du geste, la réciprocité sans souci mercantile, est aussi un investissement dans le futur.
Philippe Ochem
Président d’AJC