Le jazz de Jean Dousteyssier déconstruit le passé et le reconstruit sans cesse, aller-retours entre tradition et glitch du moment, free jazz qui n’aurait pas oublié la leçon des anciens, sorte d’Art Ensemble of Paris Today mêlant Histoire (années 20-30, mais aussi le free des Afro-Américains des années 60-70) et actualité (nouvelles traditions européennes) en une danse euphorique communicative…
- Jean-Jacques Birgé, Médiapart
A l'instar du cinéma de genre post-apocalyptique, Post K propose une lecture du jazz de la Nouvelle-Orléans après le passage de l'ouragan Katrina. Appartenant à la nouvelle génération de musiciens de jazz, aussi brillants qu'éclectiques, Jean Dousteyssier, son frère Benjamin Dousteyssier, Matthieu Naulleau et Elie Duris interprètent le répertoire des années 20-30, notamment celui des pianistes de "stride" (Art Tatum, Fats Waller, Earl Hines...) dont ils tirent des particularités de jeu, qu'ils appliquent avec un regard contemporain dans l'écriture comme dans l'improvisation. Egalement largement influencé par le free jazz des années 60-70 et par la musique improvisée européenne des vingt dernières années, ce nouveau quartet invite à une musique populaire, à la fois riche et savamment déstructurée, à l'image des premiers enregistrements de Jazz.
Leur premier album paru le 29 avril 2016 (ONJ Records – L’Autre Distribution) fait partie des "chocs 2016" de la revue Jazz Magazine.